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Formation et mise à jour des techniciens du domaine des énergies renouvelables phase 4

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Moins d’erreurs qui vont être commises, selon les techniciens formés à Bururi
Les techniciens formés au chef-lieu de la province de Bururi sur les usages modernes de l’énergie solaire photovoltaïque ont affirmé qu’ils commettront moins d’erreurs au cours des installations solaires qu’ils feront grâce à une formation et mise à jour qu’ils venaient d’avoir.
Dans un espace d’un mois seulement, Burundi Renewable Energy Association (BUREA), avec l’appui de GET.invest Burundi – un programme financé par l’Union Européenne et qui fait partie du programme européen GET.invest, vient d’organiser deux formations et mise à jour des techniciens sur l’usage, l’installation et la maintenance des appareils fournissant l’énergie photovoltaïque.
La première formation s’est déroulée les 3 et 4 novembre 2022 au chef-lieu de la province de Kirundo, au nord du Burundi tandis que la deuxième a eu lieu les 29 et 30 du même mois à Bururi au sud du pays.
Au total, 50 techniciens ont été formés, soit 25 à Kirundo et 25 autres à Bururi. Ils sont venus de tout le pays. La province de Kirundo a accueilli les techniciens pour la plupart exerçant leurs activités dans les provinces du nord, du nord-est et du nord-ouest du pays, tandis que la province de Bururi a accueilli les techniciens venus des provinces du sud, du centre, du sud-est et du sud-ouest du Burundi.
Au terme de ces formations et mise à jour dispensées par Théodore Kwigize, consultant-formateur en énergies renouvelables, les techniciens ont reçu des certificats.
La formation était principalement axée sur les usages modernes de l’énergie photovoltaïque. Elle a porté sur la théorie et la pratique, notamment le montage en série ou en parallèle des batteries, le rôle du régulateur et du convertisseur (ou onduleur), le dimensionnement, l’entretien, la maintenance et la protection des équipements.
Le consultant-formateur a appelé les techniciens à faire bon usage de cette formation et mise à jour dans leurs activités quotidiennes.
« Chaque technicien doit chercher à mettre en application les leçons apprises lors de cette formation et mise à jour sur l’énergie solaire photovoltaïque dans le but d’acquérir plus d’expériences et être des techniciens locaux chargés de l’installation et de la maintenance », a souligné Théodore Kwigize.
Peu d’erreurs seront désormais commises
Les lauréats de la formation et de la mise à jour tenues à Bururi ont confirmé que la séance de deux jours a été « très bénéfique » pour eux. Ils affirment même que très peu d’erreurs vont désormais être commises pendant l’installation des kits solaires photovoltaïques.
« Cette formation et mise à jour m’ont rafraîchi la mémoire. Maintenant, je maîtrise ce qui m’était difficile. Considérant mes connaissances antérieures et ce que je viens d’apprendre, je peux affirmer sans me tromper que je commettrai moins d’erreurs dans les installations que je ferai », a indiqué François Ndayirinde, un technicien de la province de Makamba qui a appris comment faire les installations des kits d’énergie solaire photovoltaïque par le tas et qui venait de suivre sa deuxième formation.
Ce technicien a dit qu’il a été intéressé par ce genre de profession lorsqu’un technicien qui a fait une installation sur sa maison a échoué son travail.
« Après son échec, j’ai utilisé mon savoir-faire et j’ai réussi à éclairer ma maison avec des panneaux solaires. C’est à partir de ce jour que j’ai commencé à faire des installations domestiques », a fait savoir Ndayirinde dont les occupations principales sont l’agriculture et la couture, ajoutant qu’il est désormais capable d’identifier les pannes et leurs origines.
Ariane Ineza qui réside dans la Municipalité de Bujumbura a également précisé qu’elle a acquis beaucoup de connaissances au cours de cette formation de Bururi.
« Le consultant a touché sur tous les aspects. Malheureusement, le temps nous a fait défaut. Sur base d’exemples concrets, j’ai compris beaucoup de notions et j’ai remarqué que certains d’entre nous ont commencé à participer quand le consultant a démarré avec les exercices. La prochaine fois, il faudra penser à la durée de la formation, parce que deux journées ne suffisent pas », a plaidé Ariane Ineza qui dit que son domaine de formation n’a rien avoir avec l’électricité mais qu’elle s’est intéressée aux installations des kits solaires photovoltaïques grâce à son petit frère qui est du domaine et qui fait des installations.
Selon elle, cette première formation pour elle lui a ouvert les yeux, ajoutant qu’elle va commencer à faire les installations.
Pour sa part, le jeune talentueux Alexis Nsengiyumva basé dans la ville de Bururi a révélé qu’il a suivi avec beaucoup d’intérêt cette première formation pour lui parce qu’il fait des installations électriques et solaires dans les immeubles en étage même dans la Municipalité de Bujumbura.
« Même si j’ai terminé les humanités en lettres modernes, il y a une dizaine d’années au Lycée de Kiremba dans cette même province de Bururi, j’étais depuis longtemps l’électricien de l’école depuis la septième année », a indiqué Nsengiyumva.
Il a ajouté que dès la fin de ses études secondaires en 2011, les installations électriques et solaires constituent son gagne-pain.
En effet, il a fait savoir qu’il aurait pu poursuivre ses études universitaires mais le problème des nerfs ne lui a pas permis de continuer les études.
« Cette formation m’a été d’une très grande utilité. Dans le passé, j’ai reçu de grands marchés, mais je devais faire recours à d’autres techniciens pour le dimensionnement. Maintenant, je le ferai moi-même », a souligné Nsengiyumva, le sourire aux lèvres.
Claude Nkurunziza, un autre technicien basé dans la province de Rutana pour qui la formation de Bururi est la seconde, a également précisé qu’il sera désormais capable de détecter les pannes et protéger les installations.
« J’ai appris beaucoup de choses au cours de cette formation de Bururi. Maintenant, je suis en mesure de détecter les pannes et protéger les installations. Aussi, au départ, je faisais des installations sans calculs, mon souci n’était que de voir l’éclairage. La durabilité n’était pas ma préoccupation. Désormais, je vais professionnellement faire des installations », a indiqué Nkurunziza.
FIN

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